• Coalescence de Stephen BAXTER

     

    Coalescence de Stephen BAXTER

    Après l’enterrement de son père, George Poole découvre l’existence d’une sœur jumelle disparue à l’âge de quatre ans. Avec l’aide d’un ami d’enfance ayant tendance à voir des complots partout, jusqu’à l’échelle cosmique, il se lance à la recherche de sa sœur, dans une enquête qui le conduira sur les traces d’une étrange institution basée à Rome, l’Ordre de Sainte Marie Reine des Vierges...
    Parallèlement, on découvre la vie de Regina, jeune Romaine que la famille de Poole revendique comme son plus ancien ancêtre connu, qui assiste impuissante depuis sa Bretagne natale à l’effondrement de l’empire romain.

    Et voilà. On pouvait s’attendre, avec Baxter, à un roman plein d’imagination, dix idées à la page, du voyage et de l’émerveillement. Pour la partie voyage, on n’est pas déçu. Pour le reste, c’est beaucoup plus léger ; l’ensemble est très classique, et malgré l’indéniable talent de conteur de l’auteur, on s’ennuie ferme. Oui, il y a des liens entre les histoires ; oui, l’ordre perdure et vise à sa propre survie ; oui, il y aura des rebondissements ; oui, il y a une inspiration biologique et une explication théorique de la chose vers la fin, quand on est presque endormi. La partie historique est intéressante, les relations entre les personnages bien étudiées – quelle que soit l’époque – mais on s’ennuie (je l’ai déjà dit, non ?). Titre initiateur d’une trilogie, la suite pourrait pourtant se révéler beaucoup plus intéressante, de part l’ouverture finale de ce premier roman. A suivre donc…